Quand peut-on s'estimer prêt(e) ?
À cela, personne ne peut prétendre répondre à votre place ! À vous de juger votre degré de maturité, mais aussi l'intensité de votre désir. L'âge restant une notion assez peu significative.
Posez-vous quelques questions et répondez-y en toute franchise - personne n'est là pour vous juger ! - : « En ai-je réellement le désir ? » « Suis-je assez à l'aise avec elle/lui ? » « Notre histoire en vaut-elle la peine ? » etc.
Il faut qu'il y ait entre vous une tendre complicité, assortie d'une confiance, d'un bien-être et, bien sûr, d'un désir physique partagé.
Attirance, confiance, douceur : telles sont les clés d'un succès (presque) garanti ! Si ces "ingrédients" ne sont pas réunis, mieux vaut attendre, se laisser guider par son instinct amoureux : pour être en harmonie avec soi-même et avec son partenaire, seul le naturel compte. En se laissant aller, vous verrez à quel point les caresses s'enchaînent spontanément et les choses se passent instinctivement.
Comment éprouver du plaisir pendant un rapport sexuel ?
Donner, recevoir, partager son plaisir : tel est, en effet, le secret de toute relation sexuelle épanouissante. De là à prétendre y parvenir dès la première fois... rien n'est moins sûr !
Là encore, si l'on n'atteint pas d'emblée le septième ciel, il ne faut avoir aucune inquiétude ! En effet, même si amour et désir il y a, de nombreux paramètres se dressent en obstacles à une intimité harmonieuse et à l'atteinte de l'orgasme.
Des obstacles psychologiques, d'abord : peur (de l'inconnu, de la douleur, de la déception, de l'échec...) ou surcharge émotionnelle - trop de désir déclenche une avalanche d'adrénaline, la fameuse hormone du stress qui a le don de faire perdre leurs moyens aux plus amoureux ! - sont responsables d'une fébrilité malhabile, elle-même génératrice de maladresses, voire de "ratés".
Pour le jeune homme, les "incidents de parcours" les plus courants sont une érection déficiente (partielle ou de courte durée) ou/et une éjaculation mal contrôlée (trop rapide).
La jeune fille, elle, aura souvent une lubrification vaginale insuffisante - celle-ci étant commandée par les hormones sexuelles, elles-mêmes régies par le cerveau - responsable de légères douleurs (frottements, brûlures). On assiste parfois à un phénomène de blocage (musculaire) au niveau du vagin, rendant la pénétration difficile, voire impossible.
De part et d'autre, la méconnaissance de son propre corps et du corps de l'autre empêche l'accès aux zones érogènes, clés de l'excitation et du plaisir. Souvenez-vous-en, pour éviter le sentiment de déception ressenti après une première fois plus proche du corps à corps maladroit que de la fusion passionnée ! Le Nirvana, ce sera pour la prochaine fois.
Quels sont les risques des premiers rapports sexuels ?
Personne n'est à l'abri d'une maladie vénérienne, pouvant être bénigne, mais aussi beaucoup plus sérieuse. Les maladies sexuellement transmissibles (M.S.T.) les plus courantes sont : les candidoses ou mycoses, les chlamydioses, les condylomes, la frichomonase, l'herpès génital, etc. Toutes se traitent relativement facilement, si on les détecte rapidement. Il faut aussitôt consulter sans tarder et interrompre les relations sexuelles pour ne pas contaminer son partenaire.
Une M.S.T. à part : le Sida.
Se protéger - et protéger l'autre - est une preuve d'amour, pas un tabou...
De même, au début d'une relation, il ne faut pas hésiter à aller faire tous les deux un test de dépistage... Ce n'est qu'une prise de sang. Souvenez-vous que cette terrible maladie n'arrive pas qu'aux autres.
Est-ce douloureux ?
La douleur est une notion subjective, et peut-être redoutez-vous de "souffrir le martyre" comme votre meilleure amie ? Toujours est-il que si certaines ne sentent rien, d'autres ont un peu plus mal, mais, d'une manière générale, la rupture de l'hymen n'atteint jamais un seuil de douleur intolérable.
Autre angoisse largement partagée : vais-je beaucoup saigner ? À l'instar de la douleur, les saignements sont variables d'une personne à l'autre, mais sachez qu'ils relèvent très rarement de l'hémorragie ! Ils restent, dans la grande majorité des cas, discrets.
Cette région de votre corps peut rester endolorie quelques jours après : il n'y a pas lieu de s'en inquiéter. Et puis, si l'on parle beaucoup de la douleur ressentie la première fois, il reste vrai que les rapports suivants peuvent être, eux aussi, encore sensibles : lubrification insuffisante et défloraison inachevée sont les principales coupables.
Là encore, avant de parler de "dyspareunie" (terme médical désignant les douleurs ressenties pendant les rapports sexuels), il faut attendre de mieux connaître le fonctionnement de son corps, de ses désirs et de ses besoins.
Ne pas hésiter à consulter le gynécologue, qui pourra prescrire un gel lubrifiant... et prodiguer des conseils avisés.
Peut-on être enceinte dès le premier rapport ?
Oui, et cela arrive plus souvent qu'on ne l'imagine. En effet, les cycles sont encore irréguliers et l'ovulation fantaisiste. Par conséquent, il est très difficile de repérer si l'on est ou non dans une période de fertilité.
Le corps médical recommande de faire sa première visite gynécologique au début de l'activité sexuelle. Le médecin procède à un contrôle de routine : examen au niveau vaginal, frottis pour repérer l'aspect des cellules du col de l'utérus, palpation des seins, etc.
De plus, cette première consultation donne l'occasion de poser toutes les questions à un spécialiste, de lui faire part des éventuelles appréhensions. Seul un médecin est à même de vous prescrire une contraception adaptée. En la matière, il n'est pas question d'emprunter la plaquette de pilule de sa meilleure amie.
Dans l'arsenal contraceptif existant (stérilet, spermicide, diaphragme...), certaines méthodes sont systématiquement écartées, car inadaptées aux débuts amoureux.
À lire aussi : Comment appréhender sa première relation sexuelle ?