Asexualité : définition
Le 13 mai a lieu la Journée de l'Asexualité, une occasion de sensibiliser davantage à cette orientation sexuelle méconnue qui affecte environ 1% de la population mondiale. Mais qu'est-ce que l'asexualité ? C'est l'absence d'attirance sexuelle envers les autres, sans le désir ou l'envie d'avoir des relations sexuelles.
Tout comme certaines personnes ne ressentent pas d'attirance sexuelle envers certaines personnes, les asexuels ne sont attirés par personne sur le plan sexuel. Cependant, ils peuvent ressentir de l'amour et de l'attraction pour une personne sur d'autres plans tels que l'intellect, la sensualité ou l'esthétique.
L'asexualité, souvent confondue
En aucun cas il ne faut confondre asexualité avec :
- L’abstinence qui est le fait de s’interdire certains plaisirs, en l’occurrence sexuels, est un choix personnel.
- La frigidité qui est un trouble de la sexualité féminine est le fait d’être insatisfaite sexuellement durant les rapports.
En revanche, l’asexuel peut choisir d’avoir des rapports sexuels avec son/sa partenaire et prendre du plaisir. La pratique de la sexualité peut être un choix pour l’asexuel (masturbation, acte sexuel) s’il trouve du plaisir dans ces pratiques.
Une orientation qui reste difficile à comprendre pour certains à cause de différents facteurs :
- Dans une société où le sexe est un des moteur principal, le sujet qui passionne : médias, commerces, et 99% de la population…. Nous prônons l’épanouissement sexuel à tous prix, trompons même les conjoints en toute impunité grâce aux sites internet pour les personnes mariées. L’asexualité paraît être dénuée de sens.
- Délicat de vivre alors lorsque l’on va à l’encontre des normes sociétales. Pour beaucoup, les orientations sexuelles différentes de l’hétérosexualité sont incomprises. Oui, mais on ne choisit pas ! Et rien de mal à cela.
- Même si certains diront le contraire, ce n’est en aucun cas une pathologie. L’asexualité n’est pas un trouble qu’il s’agirait de « soigner ».
- Compliqué pour les non-asexuels d’imaginer que cette orientation n’est pas une souffrance mais les asexuels vous diront qu’ils ne ressentent aucun manque et que cela ne gêne en aucun cas leur vie.
- Tout comme l’homosexualité, la bisexualité ou bien l’hétérosexualité, l’asexualité est une orientation sexuelle à part entière.
Bon d’accord, mais lorsque deux asexuels s’aiment que se passe-t-il ? Mais voyons, il y a des milliers de choses que l’on peut faire lorsque l’on est deux adultes consentants dans un lit… Personnellement, les batailles de polochons sont parfois bien plus amusantes qu’un « sex-friend » mal avertis. Il doit tout de même être plus simple d’être en couple lorsque les deux partenaires sont asexuels.
Bonjour,
Enfin un article qui tente d’expliquer l’asexualité comme une orientation, sans faire d’amalgames et de mélanges douteux…
L’asexualité se vit différemment d’une personne à l’autre pour ceux qui se sont identifiés comme tel. Les causes que chacun trouve pour se l’expliquer varient. Certains ne cherchent même pas à trouver de causes. C’est comme ça, un point c’est tout.
Une réalité justement évoquée dans votre article: si l’asexualité peut s’avérer très facile à vivre entre deux A, il est évident qu’elle sera source de tensions pour un couple A+non-A.
L’équilibre est difficile à trouver entre le désir de l’un, et le non-désir de l’autre.