Comment stimuler sa mémoire : les exercices à faire

Stimuler Mémoire
Nous sollicitons en permanence notre mémoire. Pour la rendre encore plus efficace, voici les exercices qu’il faut faire, nos explications et conseils.

Qu'est-ce que la mémoire ?

Sur le plan anatomique, la mémoire fait intervenir nos cellules nerveuses, les neurones. Le nombre et la disposition des neurones dans les centres nerveux sont stables au cours de la vie. Leurs structures ne sont pas modifiées par l'acquisition de nouvelles conduites.

Cependant, les interactions fonctionnelles entre ces cellules peuvent évoluer et permettre une progression de nos comportements, et en particulier de notre capacité à mémoriser.

Existe-t-il un "capital-mémoire" ?

La mémoire existe et se développe dès le plus jeune âge. Elle est stimulée par la découverte de tout ce qui entoure l'enfant, puis par l'école, ce qui lui permet de s'adapter au monde.

Chez l'adulte, ce "capital-mémoire" continue à être sollicité en permanence, et ce, jusqu'à la fin de la vie. Mais en l'absence de stimulations extérieures fortes, nous avons tendance à fonctionner toujours à l'identique : nous utilisons la plupart du temps les mêmes modes de fonctionnement, les mêmes circuits de mémorisation, tandis que nous en délaissons d'autres... alors que nous devrions au contraire stimuler sans cesse l'activation cérébrale, afin de redécouvrir les circuits que nous avons oubliés.

Comment la faire travailler ?

Nous vous proposons quelques exercices qui nécessitent seulement que vous soyez détendu(e), afin de trouver l'attention et la disponibilité nécessaires. À répéter aussi souvent que possible, seul(e) ou à plusieurs.

Autre solution : Les "ateliers-mémoire" qui permettent de travailler en groupe sur l'ensemble des phénomènes de mémorisation. Le groupe présente l'intérêt de mettre à la disposition de tous des modes de fonctionnement différents qui aident chacun à progresser.

Qu'est-ce que la mémoire des sens ?

Mémoire visuelle, auditive, olfactive, tactile ou gustative. En principe, les circuits de la mémoire réclament l'intervention de nos cinq sens. Cependant, dans les faits, tous les codes sensoriels n'ont pas la même importance : ce sont les codes visuels et auditifs que nous utilisons le plus fréquemment pour une meilleure compréhension des informations qui nous parviennent.

Développez les associations verbales pour travailler votre mémoire

Lorsque nous apprenons, notre cerveau enregistre les informations et les stocke en les organisant de manière à être capable de les retrouver en cas de nouvelle sollicitation. Les associations verbales témoignent du classement réalisé.

En effet, certains mots évoquent de façon relativement stable d'autres mots : "abeille" renvoie plus fréquemment à "miel" et "ruche" que d'autres mots. En exerçant les associations entre différents objets ou concepts, nous pouvons développer les capacités de notre cerveau à stocker des informations en empruntant des circuits associatifs habituellement peu exploités.

L'apprentissage du par cœur

Rien ne remplace le travail et l'entraînement ! Mais attention, "avoir de la mémoire", ce n'est pas engloutir systématiquement des montagnes d'informations dont on a toutes les chances de ne pas se souvenir si elles n'ont pas été apprises dans de bonnes conditions.

Pour éviter les associations d'idées passives et les pertes de temps qui en résultent, attachez-vous aux maîtres-mots de l'apprentissage par cœur :

  • Compréhension : Elle est indispensable car elle permet un effort de mémorisation moins important. II suffit de retenir quelques données, le reste suit par association logique.
  • Concentration : Il faut être calme et concentré pour que l'effort de mémorisation soit efficace. À cet égard, la musique peut avoir un rôle bénéfique. Si l'on se trouve dans un contexte bruyant, elle peut isoler des bruits familiers, à condition d'être neutre, reposante. En revanche, une mélodie qui accroche, une émission de radio qui distrait, empêchent assurément une bonne concentration et nuisent à la mémorisation. Par ailleurs, un stress ou une excitation trop importante sont défavorables car ils diminuent la concentration.
  • Motivation : Rien ne sert de s'installer à son bureau dans le calme si l'on n'est pas motivé ! Les étudiants l'expérimentent régulièrement : on n'apprend jamais aussi efficacement qu'à quelques jours d'un examen.
  • Répétition: Le nombre de répétitions et le temps de présentation de ce qui est à apprendre sont déterminants pour la mémorisation. Aussi fastidieux que cela puisse être, pour savoir quelque chose, il faut l'avoir répété longuement plusieurs fois. Car le cerveau a besoin de temps pour mémoriser durablement. Il continue même à structurer les informations pendant la nuit. Apprendre en fin de soirée permet donc de mieux retenir. Avis aux élèves et aux étudiants : Une leçon sérieusement apprise avant le coucher est toujours mieux sue le lendemain.

Appuyez-vous sur les indices

Lorsque nous nous souvenons, nous reconstruisons une image au moment de l'évocation à partir de quelques traces. C'est bien souvent un ou plusieurs 'indices" qui nous aident à nous rappeler de quelque chose : des notes prises sur un agenda, les photographies d'un album ou encore des procédés mnémotechniques... Les moyens mnémotechniques sont des associations d'idées souvent personnelles qui aident à la mémorisation.

Par exemple, si vous devez apprendre un énième numéro de téléphone ou un code d'accès d'immeuble, l'idée n'est pas de retenir une liste de chiffres passivement et à tout prix mais de les retrouver à moindre effort.

Utilisez ce genre de procédé chaque fois que vous le pouvez, car il constitue une aide non négligeable et très rentable au regard de l'effort fourni.

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