Les femmes : plus que jamais sportives !
Les femmes font de plus en plus de sport vélo, fitness, danse, mais aussi des activités considérées hier encore comme très masculines (aviron, arts martiaux...). Avec elles se développent des besoins spécifiques, à commencer par un soutien mammaire excellent.
Or, la majorité des femmes n'y pensent pas, elles ne portent souvent rien (les petites poitrines généralement) ou leur soutien-gorge de tous les jours, ou bien deux superposés. « C'est un peu normal. Le soutien-gorge de sport est un phénomène nouveau, ce sont des articles techniques pour lesquels nous ne sommes pas encore bien rodés. Mais c'est en train d'évoluer à mesure que les femmes nous en demandent de plus en plus. » s’excuse Decathlon.
Les seins sont cinq fois plus lourds en mouvement !
Les fabricants d'articles de sport s'appuient désormais sur le savoir-faire de la lingerie pour développer des modèles de plus en plus techniques.
A côté des brassières que les femmes portent "pour faire branché" dans les salles de gym, les marques développent de plus en plus des soutiens-gorges de sport qui offrent un maintien plus compressif.
Comme pour une chaussure de sport mal choisie, les conséquences peuvent être désagréables si on fait du sport avec un soutien-gorge inadapté.
Imaginez : un sein en 85 - bonnet B pèse en moyenne 400 grammes au repos et... 2 kilos lorsqu'il est en mouvement ! Soit cinq fois plus. Si le maintien est insuffisant ou inexistant, les fibres d'élastine finissent pas se distendre, entraînant une ptôse mammaire (les seins tombent) qu'aucune musculation pectorale ne pourra par la suite relever.
Autre risque, celui de "l'embrochage" d'armatures qui blesse la poitrine. Chez les sportives régulières, surtout chez les femmes qui courent, un soutien-gorge classique provoque des irritations au niveau des mamelons, à cause des coutures mal placées ou trop saillantes, ou de bonnets qui n'épousent pas parfaitement les seins.
Quant au confort, tout a été pensé. On utilise aujourd'hui des matières qui évacuent rapidement la transpiration et laissent la peau sèche, même pendant l'effort. Un détail non négligeable qui permet d'éviter la sensation désagréable de froid sur la peau. Assemblées à ces nouvelles matières, les parties en mesh (filet) assurent à l'ensemble une ventilation encore meilleure.
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Soutien-gorge pendant le sport : porter comme une seconde peau
L'important est que la poitrine soit "plaquée" pour éviter tout ballottement des seins pendant l'activité. Pour être sûre de votre choix, mettez-vous en situation lors de l'essayage du soutien-gorge : si vous jouez au tennis, faites les mouvements pour vous rendre compte du maintien. Le soutien- gorge de sport doit être une seconde peau, qui ne gêne pas la liberté de mouvement. Car les performances sportives s'en ressentent également.
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Les bons critères de choix pour son « soutien-gorge sportif »
Après des tests réalisés auprès des joueuses de handball et des athlètes féminines de haut niveau, le Centre médical des technologies avancées sport et recherche (CMTA) d'Épinay, en région parisienne, a déterminé un indice de maintien spécifique aux soutiens-gorges de sport : le TAMAC. T pour tissu, A pour anatomie, M pour maintien, A pour aise et C pour confort. Cet indice garantit que le soutien-gorge respecte les exigences de conception relatives à ce genre d'articles.
Les fabricants de lingerie sportive s'en prévalent comme label de qualité. Selon ses critères, un bon soutien-gorge de sport doit :
- limiter l'amplitude du du sein,
- éviter l'irritation du mamelon par frottement et offrir couture plate au niveau de ce dernier,
- ne pas comporter d'armatures,
- présenter un dos en X ou en Y,
- avoir des bretelles non réglables,
- évacuer l'humidité vers l'extérieur,
- fournir une large gamme de tailles,
- ne pas gêner la sportive dans ses mouvements.
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