1. J'ai 17 ans, c'est ma première contraception
Tout est possible, mais la pilule reste conseillée en première intention. Laquelle choisir ? Une combinée, à 20 ou 30 microgrammes d'estrogène (éthynilestradiol).
Elle existe depuis près de 60 ans, et culturellement ça compte, c'est rassurant. Cette contraception est familière aux jeunes filles, elles la connaissent, alors que l'anneau ou le patch peuvent les surprendre.
2. La pilule, j'ai peur de l'oublier
Pourquoi ne pas essayer l'anneau ? Il mesure 5,4 cm de diamètre, se place dans le vagin aussi facilement qu’un tampon et reste actif durant trois semaines durant lesquelles il diffuse un estrogène et une progestérone. Il ne tombe pas, ne gêne pas les rapports sexuels, puis s'enlève facilement. II a les mêmes contre-indications qu'une pilule combinée : vous ne pourrez pas l'utiliser si vous avez déjà un risque cardiovasculaire important ou si vous êtes une grosse fumeuse qui a dépassé les 35 ans, mais il est probablement moins toxique, car les hormones sont libérées de façon locale.
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3. Je suis jeune, mais je fume un peu
Le gynécologue vérifiera au moyen d'un bilan sanguin (sucres, triglycérides et cholestérol) que vous pouvez prendre la pilule. Il le fait à chaque fois, mais là, c'est encore plus important. Si les résultats sont bons, la pilule la moins dosée en estrogène ( 15 microgrammes) convient.
4. Sous pilule, mes seins gonflent) et je suis super migraineuse entre deux plaquettes
Vous avez un syndrome prémenstruel marqué. Optez pour la contraception progestative seule : pilule ou implant. Si vous n'avez pas le projet d'avoir un bébé dans l'année, I implant est une bonne solution. Il est posé pour trois ans maximum, et avec lui, pas de risque d'oublis.
Ce bâtonnet, long de 4 cm, est glissé sous la peau, a l'intérieur du bras (gauche pour les droitières, droit pour les gauchères). On l'accusait de bouger sous la peau, mais seule une mauvaise pose serait responsable de ce genre d'incident. Mieux vaut donc s'adresser à un gynécologue formé à une telle pratique. L'implant, souvent, provoque des saignements irréguliers.
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5. Je suis diabétique
Vous pouvez prendre une pilule progestative. Œstroprogestative, c'est plus délicat, car les estrogènes augmentent le risque vasculaire. C’est également vrai si vous souffrez d'obésité, d'hypertension artérielle, d'antécédents de phlébites, car il est préférable de ne pas cumuler les facteurs de risque. Vous pouvez aussi choisir l'implant (progestatif) ou le stérilet.
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6. Je ne veux plus prendre un comprimé tous les jours.
Et vous n'avez pas non plus envie de mettre un anneau ou un stérilet ? Le patch peut être une solution : c'est un carré de 4,5 cm de côté à coller sur la peau du bras, du ventre, des fesses... Evitez les seins. Plus dosé en hormones (estrogène et progestatif), il les diffuse à travers la peau puis dans l'organisme. Il se change toutes les semaines pendant trois semaines, mais vérifiez bien son adhérence surtout en période de baigna- des nombreuses...
7. Fumeuse, je prends la pilule depuis 15 ans et j'ai envie d'arrêter
Les gynécos n'aiment pas beaucoup donner la pilule après 35 ans, car le risque cardiovasculaire augmente avec l'âge. Ce n'est pas une contre-indication absolue, mais comme vous fumez, vous cumulez les facteurs de risque ! C'est vrai pour toutes les contraceptions avec un estrogène (patch, anneau, pilule). Mieux vaut choisir un implant ou un stérilet : c'est possible même si vous n'avez pas eu d'enfant !
8. Après mes deux grossesses, je cherche une autre solution que la pilule
Pourquoi ne pas essayez d'abord un stérilet classique, au cuivre ? C'est en général celui qui est conseillé en première intention. Certes, il risque d'allonger un peu vos règles, mais vous le supporterez très bien. Si vos règles sont trop abondantes, un stérilet à la progestérone pourra diminuer les saignements.
9. Enchaîner les plaquettes, ça fait quoi ?
Cela supprime les saignements, mais n'enchaînez pas plus de deux ou trois plaquettes. Plus, vous vous exposeriez à des petits saignements irréguliers et les gynécos conseillent de faire une pause afin de provoquer des règles artificielles.
10. La progestérone aggrave-t-elle l'acné ?
C'est vrai, quelle que soit la forme : pilule, implant ou stérilet, la progestérone donne un peu des boutons, surtout sur des peaux à problèmes.
Info + : La pilule d'urgence est une forte dose de progestérone
Elle perturbe le cycle et doit rester exceptionnelle. L'utiliser 3 à 4 fois par mois - les gynécologues y sont confrontés -, n'est pas conseillé sur un plan vasculaire.
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