Lors d'un zona, qui est une maladie de nature virale, les manifestations éruptives, presque toujo: urs très localisées, peuvent être de sièges fort divers, au tronc, à l'abdomen ou à la région faciale comme ce fut votre cas. L'infection porte essentiellement sur des fibres nerveuses, dont celles conductrices de sensibilité. Aussi, les altérations qui en résultent, au niveau des éléments terminaux de ces fibres, entretiennent des irritations génératrices de douleurs.
Pour apaiser de telles douleurs résiduelles et persistantes, tous les antalgiques classiques ont été préconisés, le plus souvent sans succès. Il semble que des actions plus favorables puissent être obtenues avec des médicaments de la classe dite des neuroleptiques.
Dans ce but, il est habituel de conseiller des prises de fluphénazine ou de trifluopérazine, à des doses filées et progressivement croissantes.
D'autre part, le recours à des injections locales de procaïne, de venin d'abeille dilué ou de simple eau distillée permet souvent d'obtenir des régressions algiques inespérées.
En homéopathie, il est classique de prescrire des granules de mezereum 4 CH ou d'arsenicum alba 5 CH et des applications d'un onguent à base de cantharis 5 CIO
Des vitamines BI, B2 et BI 2, au besoin en injections, méritent d'être poursuivies sur de longs mois.
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