L'organisme humain demeure effectivement très sensible à l'ionisation de son environnement. Un manque d'ions négatifs engendre irritabilité et fatigue. Les appartements et les bureaux modernes, par excès d'agencement en matériaux synthétiques isolants, provoquent de telles manifestations chez les occupants. Le taux d'ions négatifs y est plus de mille fois inférieur à celui d'une atmosphère de haute montagne ou de forêt.
Aussi apparaît-il souhaitable, pour une meilleure santé, d'accroître l'ionisation négative de nos habitations de ville. Mais les appareillages proposés, aussi performants soient-ils, ne produisent que des ions négatifs de très faible durée de vie (environ trois à quatre secondes), et de portée fort limitée malgré une propulsion par ventilateur. De tels ions négatifs sont, certes, utiles, mais loin de posséder la valeur de ceux qui s'élaborent par un processus naturel : éclat d'une goutte de pluie, chute d'eau d'une cascade, écume d'une vague marine ou décharge d'orage.
Mais à défaut de semblables sources bienfaisantes, que reste-t-il pour le pauvre citadin ? Tout d'abord, une abondance de plantes vertes, proches de baies ensoleillées, car sous l'effet des ultraviolets la chlorophylle est productrice, d’ions oxygène, de charges négatives. Et puis surtout, le banal recours à des douches quotidiennes qui réalisent de véritables "ionisations négatives corporelles", chaque matin pour une recharge vitale et chaque soir pour un meilleur sommeil réparateur.