Tout sur le burn-out maternel ou le syndrome d’épuisement maternel

Le saviez-vous ? Le burn-out maternel est une forme d’épuisement qui touche les femmes de toutes les catégories sociales et professionnelles. Elles se sentent alors submergées par une fatigue intense et une lassitude psychologique et elles ne parviennent pas à dépasser cette situation. Vous avez besoin d’en apprendre plus ? Voici tout ce que vous devez comprendre sur le syndrome d’épuisement maternel, sa prévention et ses traitements.

Le burn-out maternel : on fait le point

Le syndrome d’épuisement maternel est bien réel ! Il est dû à un stress chronique provoqué par l’accumulation de microagressions quotidiennes. En fait, c’est le rôle parental qui est en cause : les mamans subissent toutes sortes d’angoisses et d’inquiétudes liées au bien-être de leurs enfants. Elles sont aussi soumises à de nombreuses sollicitations auxquelles elles doivent répondre pour garantir la sécurité et l’épanouissement des plus jeunes. Impossible de fuir cette lourde responsabilité sans se sentir coupable…

Les causes

Vous l’aurez compris, il n’existe pas de profil type. Toutes les mamans peuvent être touchées, qu’il s’agisse de parents en solo ou en couple, de personnes qui travaillent ou de mères au foyer. Certaines situations peuvent néanmoins fragiliser les individus. C’est le cas des femmes qui vivent des grossesses rapprochées, qui mettent au monde des jumeaux ou qui élèvent un enfant en situation de handicap.

Ce n’est pas tout ! Le stress parental peut aussi apparaître dans un contexte financier fragile, dans une situation professionnelle précaire, en cas de maladie d’un enfant ou à l’arrivée d’un bébé.

Les signes du burn-out maternel

En principe, le burn-out maternel se manifeste de différentes façons. Les premiers signes sont assez classiques puisqu’il s’agit de stress, de fatigue intense, d’exaspération, de nervosité ou de débordements. Toutefois, ces symptômes ne sont pas à prendre à la légère, car ils s’aggravent rapidement.

En quelques semaines ou en quelques mois seulement, la personne est totalement dépassée par son mal-être. Elle ressent alors un grand vide et un certain détachement. Elle se déprécie et elle pense ne pas être à la hauteur, ce qui provoque de la honte et des ruminations.

Lorsqu’il reste trop longtemps ignoré, le syndrome d’épuisement maternel peut entraîner une grande souffrance. Il peut aussi être la cause de violence envers les enfants.

En résumé, voici quelques signes à repérer :

L’instabilité émotionnelle.
La colère et l’irritabilité.
Les changements d’humeur.
La perte de motivation.
Les troubles du sommeil.
Les troubles alimentaires.
La fragilisation de l’estime de soi.
La distance affective.

Vous demandez comment faire la différence entre un syndrome d’épuisement maternel et une fatigue intense ? Il est parfois difficile de différencier l’une ou l’autre de ces situations. Dans ce cas, il vaut mieux en parler avec un médecin traitant ou consulter un professionnel comme un psychologue ou un psychothérapeute.

Prévenir le burn-out maternel

Vous vous sentez fatiguée, au bout du rouleau, et vous avez peur de faire un burn-out maternel ? Il est temps de lâcher prise et de déléguer certaines tâches à votre conjoint ou à une personne proche de vous. Vous pouvez aussi embaucher une baby-sitter pour prendre un moment pour vous. Profitez-en pour vous consacrer à une activité qui vous tient à cœur. Journée au Spa, lecture ou balade en forêt : évadez-vous !

Autre point important : vous devez vous pardonner vos écarts de conduite. Il n’est pas interdit d’être énervée, impatiente ou fatiguée. Vous avez le droit à l’erreur. Essayez aussi de préserver le dialogue au sein de votre couple et dans votre foyer. La communication est essentielle si vous voulez éviter de sombrer dans un syndrome d’épuisement maternel.

Vous vous sentez au bord du gouffre ? Rapprochez-vous d’un professionnel de la santé pour faire le point et pour envisager une prise en charge adaptée. Avec l’aide d’un thérapeute ou d’un médecin, vous serez mieux armée pour surmonter cette situation délicate.

Traiter le syndrome d’épuisement maternel

Vous vous demandez comment soigner un burn-out maternel ? Voici un tour d’horizon des différents traitements.

Prendre appui sur son réseau

Pour surmonter un syndrome d’épuisement maternel, il faut savoir prendre appui sur les personnes les plus proches. Dans l’idéal, les tâches parentales doivent être partagées équitablement entre les 2 parents. Il est aussi possible de solliciter les grands-parents ou les amis. Ce n’est pas tout ! Entre les conjoints, la communication est fondamentale pour sortir de l’impasse. La maman fragilisée doit exprimer son point de vue, son ressenti et ses attentes librement.

Vous vous demandez comment parler de burn-out avec les enfants ? Restez concise et évoquez les symptômes de ce mal-être succinctement pour ne pas angoisser les tout-petits. Il faut avant tout les rassurer en leur expliquant que leur maman est fatiguée, mais que cela n’est pas leur faute et qu’elle fait tout son possible pour retrouver sa vitalité.

Consulter un professionnel

Vous vous en doutez, en cas de burn-out maternel, l’aide d’un professionnel est précieuse. Si vous pensez être affectée par cette situation, prenez contact avec un psychologue ou un psychothérapeute. Plus les symptômes sont identifiés rapidement, plus il est facile de les atténuer, sans traitement chimique et sans conséquence néfaste sur la famille ou la santé.

Le burn-out maternel peut se manifester à travers différents troubles somatiques comme des maux de ventre, des douleurs dorsales, des migraines, des nausées, des hyperphagies et d’autres troubles alimentaires. Il peut avoir des conséquences sur la qualité du sommeil et de la récupération. Face à toutes ces expressions, un généraliste soulagera les personnes affectées à l’aide d’un traitement symptomatique approprié.

Burn-out maternel, dépression ou post-partum : les différences

Vous vous sentez épuisée et vous vous demandez quelle est la différence entre le burn-out maternel, la dépression ou le post-partum. Chacune de ces pathologies présente un tableau clinique similaire, toutefois, c’est le contexte de survenue qui est particulier. Par exemple, la dépression post-partum est provoquée par l’arrivée d’un bébé. Elle se manifeste dans les jours ou dans les mois qui suivent la naissance de l’enfant, tandis que le burn-out maternel peut apparaître tout au long de la vie parentale.

Pour finir, la dépression est une pathologie grave qui touche toutes les sphères de la vie en même temps.

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Par Femmes References