Un bleu, c'est la conséquence d'un traumatisme
Les vaisseaux situés sous la peau (voire au niveau des muscles si le choc est violent) sont endommagés et saignent. L'hémoglobine passe par différentes couleurs (rouge, bleu, jaune) qui donnent ces teintes variées à notre peau.
On peut avoir des bleus n'importe où, mais les paupières, où les vaisseaux sont fins, sont très sensibles. Si le coup est violent dans une zone musculaire, la poche de sang peut devenir solide (se calcifier) et former une boule. De même quand le choc survient sur certains os situés en surface, comme le tibia.
Trop de bleus
Certaines situations facilitent les hématomes. En cas de fragilité vasculaire constitutionnelle ou acquise, on se fait plus facilement des bleus.
Cela arrive aussi quand on prend certains traitements anticoagulants, suite à des phlébites ou un infarctus. Il peut même y avoir des hématomes spontanés en cas de surdosage. C'est enfin le cas quand on a une anomalie de la coagulation sanguine (comme l'hémophilie).
Que faire ?
Il faut quinze jours (voire trois à quatre semaines) pour qu'un bleu disparaisse. En cas de traumatisme important, une contention par bandage fait diminuer le saignement et permet l'étalement du sang. La résorption est alors plus facile. Le froid (quelques glaçons dans un torchon) anesthésie et calme la douleur.
Il a aussi un effet vasoconstricteur qui empêche l'extension du bleu. L'arnica en pommade ou en granules est assez efficace (5 CH, 3 granules cinq fois par jour). Il faut en revanche éviter l'aspirine qui fait saigner, ainsi que les massages, douloureux et qui favorisent aussi le saignement. Sur le visage, les bleus disparaissent un peu plus vite, mais peuvent être gênants esthétiquement. On les camoufle avec un correcteur couvrant, ou on neutralise leur teinte bleutée par un correcteur de couleur jaune.
Objectif prévention
Pour limiter le risque de bleus, surtout quand on est sous anticoagulants, il faut éviter les sports violents ou à risque de chute. L'insuffisance veineuse est aussi à l'origine de bleus spontanés.
Pour les limiter, on peut se tourner vers la phytothérapie et en particulier le fragon, une plante qui renforcerait les parois des veines dilatées. Enfin, une carence en vitamine C peut également empêcher une bonne coagulation.
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